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L'art du savoir

Le Cyanotype

Rencontre avec Marie Clerel

Prenez un support, enduisez-le d’une chimie d’artiste, puis exposez-le quelques minutes, là où le soleil dessine les plus belles ombres. Faites ensuite développer le tout dans un bac rempli d’eau claire et laissez sécher. Vous verrez alors apparaitre ce résultat bleuté, étrangement naturel et beaucoup moins abstrait qu’il n’y parait. Pour notre nouvelle excursion créative nommée « L’art du savoir », dédiée aux artistes et à leur savoir-faire,

nous souhaitions commencer par vous parler du cyanotype, la discipline phare de l’artiste clermontoise Marie Clerel. Nous sommes tombés sous le charme de ses œuvres poétiques, dans lesquelles elle mêle les belles matières à notre couleur préférée. Mais avant de laisser place à son travail dans les vitrines de nos boutiques, nous en avons profité pour échanger avec elle sur cette technique méconnue issue du monde de la photographie.

Alors Marie, à quelle discipline t’identifies-tu ?

Je suis photographe, mais photographe « plasticienne ». J’ai une pratique assez expérimentale de la photographie. Je vais la traiter comme de la peinture. Il y a un vrai rapport à la matière, soit dans le support, soit dans la chimie qui va être utilisée pour produire des images. C’est vraiment un travail artisanal de photographie, même si je vais complètement à l’encontre de ce qu’on peut entendre aujourd’hui par le mot « photo ».

Je suis photographe, mais photographe « plasticienne ». J’ai une pratique assez expérimentale de la photographie. Je vais la traiter comme de la peinture. Il y a un vrai rapport à la matière, soit dans le support, soit dans la chimie qui va être utilisée pour produire des images. C’est vraiment un travail artisanal de photographie, même si je vais complètement à l’encontre de ce qu’on peut entendre aujourd’hui par le mot « photo ».

Peux-tu nous en dire plus sur ce qu’est le cyanotype ?

Le cyanotype est un procédé photographique qui précède la photographie argentique et qui connaît un renouveau aujourd’hui. Il permet de mêler de manière intéressante la photographie et la peinture, ou expression picturale. Le cyanotype fait appel à une chimie qui réagit aux UV. La photo classique réagit à tout type de lumière, mais ici, on parle uniquement de la lumière du soleil. Pour produire les images, j’ai donc besoin de soleil, et pas d’un appareil photo. C’est le support qui va capter directement la lumière, un peu comme une peau va réagir en bronzant sous la lumière du soleil. En cyanotype, cela donne des images plus ou moins bleues. En fonction de la météo, les résultats peuvent être tout à fait différents.

Le cyanotype est un procédé photographique qui précède la photographie argentique et qui connaît un renouveau aujourd’hui. Il permet de mêler de manière intéressante la photographie et la peinture, ou expression picturale. Le cyanotype fait appel à une chimie qui réagit aux UV. La photo classique réagit à tout type de lumière, mais ici, on parle uniquement de la lumière du soleil. Pour produire les images, j’ai donc besoin de soleil, et pas d’un appareil photo. C’est le support qui va capter directement la lumière, un peu comme une peau va réagir en bronzant sous la lumière du soleil. En cyanotype, cela donne des images plus ou moins bleues. En fonction de la météo, les résultats peuvent être tout à fait différents.

Et qu’en est-il de ton savoir-faire, de ton procédé, pour ces œuvres dans nos vitrines ?

La chimie du cyanotype étant liquide, je peux l’appliquer à de nombreux supports, notamment les plus poreux. On peut donc réaliser des cyanotypes sur du tissus, ou comme ici sur du papier aquarelle. La photographie, étymologiquement parlant, veut dire « écrire avec la lumière », donc si on suit ce principe-là, le cyanotype en fait partie, mais j’ai vraiment besoin et envie que la photo se lie à d’autres domaines.

La chimie du cyanotype étant liquide, je peux l’appliquer à de nombreux supports, notamment les plus poreux. On peut donc réaliser des cyanotypes sur du tissus, ou comme ici sur du papier aquarelle. La photographie, étymologiquement parlant, veut dire « écrire avec la lumière », donc si on suit ce principe-là, le cyanotype en fait partie, mais j’ai vraiment besoin et envie que la photo se lie à d’autres domaines.

Quelle a été ton approche pour cette collaboration avec Le Tanneur ?

J’aime beaucoup le fait que chacun puisse regarder mes œuvres sans savoir qu’il s’agit finalement de photographie. Simplement car cela n’en reprend pas les codes et va dans le pictural. Pour ce projet, j’ai donc choisi de travailler à partir des ombres des végétaux trouvés çà et là, des ombres parfaitement dessinées dans mon jardin, dans un jardin public ou même dans un paysage.

J’aime beaucoup le fait que chacun puisse regarder mes œuvres sans savoir qu’il s’agit finalement de photographie. Simplement car cela n’en reprend pas les codes et va dans le pictural. Pour ce projet, j’ai donc choisi de travailler à partir des ombres des végétaux trouvés çà et là, des ombres parfaitement dessinées dans mon jardin, dans un jardin public ou même dans un paysage.

Après quelques minutes, voici le résultat. Des œuvres mêlant nature et poésie, qui s’expriment ici dans un camaïeu de bleu des plus inspirants. Car dans les cyanotypes de Marie comme en maroquinerie, en plus du savoir-faire, il est toujours question d’inspiration.

Après quelques minutes, voici le résultat. Des œuvres mêlant nature et poésie, qui s’expriment ici dans un camaïeu de bleu des plus inspirants. Car dans les cyanotypes de Marie comme en maroquinerie, en plus du savoir-faire, il est toujours question d’inspiration.